Qu’est-ce que c’est que le coût du risque routier ? Quels sont les impacts financiers d’un accident de circulation sur une entreprise ? Lisez cet article.
Le coût du risque routier : C’est quoi exactement ?
Il est probable d’assister à des collisions accidentelles sur une voie fréquemment pratiquée par des automobiles. Ces péripéties qui entravent la sécurité routière, sont dues à des motifs de divers ordres et peuvent créer de graves dégâts allant jusqu’aux pertes en vie humaine. Nombreuses sont les entreprises qui emploient des conducteurs dans le souci de bien mener leurs activités. Ces chauffeurs sont parfois appelés à parcourir de longs trajets et à accomplir des tâches prédéfinies. Au cas où survient un accident de circulation, le montant des amendes est alors quantifié par l’assurance qui s’occupe de répartir les charges.
C’est quoi précisément le coût d’un accident de la route ?
Qu’est-ce que le risque routier ?
La plupart des firmes qui ont à leur actif une flotte imposante de véhicules sont quotidiennement préoccupées par l’optimisation de la fréquence des péripéties lors des parcours. La stricte maitrise des règles de la sécurité routière est un critère primordial de recrutement dans une entreprise gestionnaire de parc. En effet, les conséquences qu’engendre un accident de la route peuvent coûter parfois des amendes allant jusqu’à des millions d’euros.
Le risque routier peut se définir comme la probabilité que survienne une collision au cours d’un voyage. Que cela soit dans le cadre de l’exercice d’un métier ou pour un simple déplacement, les usagers des routes sont exposés à des dangers qui peuvent compromettre leur sécurité. L’expression est utilisée pour parler de l’évaluation des calamités routières et de tout ce que cela implique en général.
En France, les radars des services routiers enregistrent chaque année de forts taux de mortalité dus aux catastrophes sur les routes. Pour les chauffeurs professionnels, il n’est pas si simple de conduire sans faille un véhicule de service. Les pressions et les exigences de l’employeur peuvent pousser à aller au-delà des limites recommandées par la loi. Ce qui compromet la sécurité sur les routes et accroit donc le taux de mortalité quand il y a un accident du travail.
Quelques causes d’accidents de la route
Plusieurs facteurs distincts peuvent favoriser les accidents de la circulation. Dans le souci de répondre aux demandes des clients de leur entreprise, certains pilotes parcourent régulièrement de très longues distances. Sous le coup de l’épuisement et de la fatigue, ils se laissent facilement emporter par le sommeil alors qu’ils sont au volant.
Les facteurs humains
Au nombre des motifs humains de défauts de conduite, on peut souligner le cas des ouvriers alcooliques. L’alcool et le volant ne font pas bon ménage puisque la manœuvre des camions implique une attention et un respect strict des codes de la voie. La prise de substances illicites est aussi interdite pour des raisons de sécurité.
L’excès de vitesse est également à la base d’importants dégâts au cours d’un voyage. Pour une conduite en toute sécurité, la loi recommande de considérer les limitations de vélocité en fonction du type d’automobile. À cet effet, il est important de savoir que la hausse du taux de mortalité lors d’un accident de la route est due en grande partie aux chauffards.
Certaines mauvaises habitudes sont aussi à la base des déviations, on peut citer quelques points à savoir :
- Le fait de téléphoner au volant ;
- La conduite sans le port de la ceinture de sécurité ;
- Le non-port de casque pas les conducteurs d’engins à deux roues ;
- Le non-respect de la loi par rapport à la distance de sécurité préventive, etc.
Ces mauvais réflexes compromettent le titulaire du permis qui viole ainsi les principes généraux appris au cours de sa formation.
Les raisons de santé
Il existe aussi des causes sanitaires qui peuvent déclencher une insécurité routière et engendrer d’énormes dangers de la route. Certains chauffeurs peuvent souffrir de maladies chroniques. Dans les pays comme la France, le maintien ou l’attribution d’un permis de conduire, se fait sous vérification médicale.
En effet, certaines maladies par exemple une crise cardiaque ou un malaise épileptique créent souvent une invalidité motrice temporaire. Le chauffeur qui présente des symptômes afférents ou qui a déjà souffert au préalable d’une de ces maladies doit prendre des dispositions idoines avant d’embarquer. Les cas de mortalité au volant à la suite d’une légère somnolence sont récurrents.
Causes techniques et naturelles
Le mauvais état des engins peut causer des ennuis considérables. Parfois le défaut de maintenance déclenche des pannes techniques. Ces dysfonctionnements sont capables de compromettre la qualité de la conduite et engendrer de sérieux problèmes aux conséquences irréversibles.
Les aléas climatiques sont également des éléments déclencheurs d’incidents. La pluie, la neige ou le verglas peuvent altérer la visibilité de l’automobiliste et représenter une cause de décès. Néanmoins, dans toutes les situations, la première responsabilité revient au conducteur qui a suivi une formation préalable de pilotage. Il doit savoir s’adapter au mieux aux conditions qui se présentent à lui, afin d’amoindrir les risques de sécurité routière.
L’impact des accidents routiers sur une entreprise
Les frais liés aux accidents de la route sont des amendes supplémentaires qui sont défalquées du budget des sociétés gestionnaires de parc auto. Certaines firmes procèdent à un calcul qui équilibre légèrement les charges entre la masse salariale des employés et le revenu annuel de l’entreprise. Néanmoins, le gros lot revient toujours à la société qui est obligée de supporter la majeure partie des déconvenues routières.
Les répercussions des dépenses rattachées aux accidents routiers sont capables de causer la faillite de certaines agences qui ne disposent pas d’une finance consistante. Selon l’envergure du choc, les allocations de dédommagements peuvent être excessives, peu importe les crédits d’assurance. Le centre ainsi que le dirigeant gestionnaire du parc se retrouvent donc face à un décaissement important afin de s’acquitter des amendes en rapport à la loi routière.
Quel peut être le coût des risques routiers ?
Le montant des amendes infligées en cas d’accidents de la route peut valoir des millions voire des milliards d’euros. D’ailleurs, c’est l’une des raisons primordiales qui poussent les responsables des sociétés gestionnaires de parcs automobiles à souscrire aux services d’assurance dès l’installation de leurs locaux.
En effet les tarifs des péripéties routières concernent les frais de réparations des dommages directes ainsi que le coût des documents nécessaires à rassembler selon la loi. Les coûts peuvent varier par rapport à l’ampleur des dégâts et selon la cause de la collision.
En France, l’observatoire des mesures routières estime qu’au titre de l’année 2016, les catastrophes liées à la circulation ont engendré des dépenses évaluées en moyenne à plus de 36 milliards d’euros. Le montant est ahurissant, car il représente pratiquement 2,2 pour cent du PIB. Cette statistique concerne uniquement les points des ennuis de circulation causés par des chauffeurs au volant des véhicules.
Sur les 36 milliards d’euros, environ 11,3 milliards d’euros ont été dépensés pour couvrir les coûts relatifs à la mortalité. Pour les cas moins graves, 22 milliards d’euros ont été décaissés pour les frais d’hospitalisation. Le reste du montant a été déboursé pour gérer les dommages matériels, les blessures légères, etc.
En France, les services d’assurance font régulièrement un important décaissement annuel pour payer des amendes exigées par la loi. C’est une somme colossale chiffrée à des millions d’euros en moyenne. Sa solvabilité peut entraver l’émergence des toutes petites entreprises, car elle est directement répartie sur le budget des compagnies.
Au cours d’un trajet, quand un désastre routier survient, la plupart des firmes prennent elles-mêmes en charge les amendes infligées à leurs employés. Les cas d’accidents professionnels sont très récurrents et épuisent des fois, la plus grande partie du crédit prévisionnel.
Comment les entreprises gèrent-elles les coûts des accidents de la route ?
La gestion des frais liés aux risques de la circulation se fait en tenant compte de certains indices capitaux. Par rapport à la nature des dégâts et à la notoriété de l’entreprise, il existe des techniques pour répartir les charges d’un accident de travail.
Généralement, les accidents de la route qui n’ont pas engendré d’importantes déconvenues passent inaperçus. Les tarifs de dédommagement sont assez bas et les règlements entre les parties concernées se font sans remue-ménage.
Les centres de sécurité sociale prennent en charge certaines amendes sanitaires ainsi que les redevances en rapport aux arrêts de travail, sans les répercuter sur les firmes. Pour les TPE (Très Petites Entreprises), le coût des risques est directement affilié au secteur professionnel. Cela permet une répartition des taux de charges entre toutes les compagnies couvertes par la même entreprise d’assurance.
Dans les sociétés à faible budget, les frais de dommages de la route sont répartis en rapport à un procédé qui consiste à diviser le total des coûts par la masse salariale. Cette stratégie arrange l’employeur, mais pénalise les conducteurs qui travaillent toute une année sans enregistrer un seul cas de dérapage. Les responsables des petites entreprises adoptent ce système d’intendance parce que cela leur épargne un déficit budgétaire généralisé.
De l’autre côté, les grandes agences qui gèrent une importante flotte et qui emploient un effectif consistant de chauffeurs appliquent une autre formule. L’entreprise doit d’abord procéder à une addition des amendes liées aux accidents de la route divisée par la totalité salariale de l’entreprise. Ensuite, elle recalcule les frais en fonction d’un taux individuel qui correspond aux dégâts causés par chaque conducteur routier. Cela permet de mieux cadrer la responsabilité pénale.
Dans le cadre du travail, les risques de la route peuvent avoir d’énormes répercussions sur le fonctionnement des agences. Les inconvénients s’étendent sur plusieurs aspects qui paralysent le bon déroulement des activités et impactent négativement le rendement annuel. Les heures de travail non couvertes par la victime contribuent à la limitation de la productivité. Le montant alloué à un accident de la route concerne également les frais d’assurance et les factures médicales.
Quelques stratégies pour amoindrir les coûts des risques de la circulation
La plupart des astuces pour réduire les coûts des possibles aléas liés à un parcours tendent vers les méthodes de prévention. Compte tenu de la répétition des cas d’incidents sur les axes, plusieurs approches de solutions ont été énoncées pour aider à baisser la fréquence.
Il s’agit d’une compilation d’informations mise à la disposition du conducteur et des sociétés qui gèrent un parc auto. Cela englobe des cours théoriques et pratiques en conduite, des ateliers de sensibilisation sur le respect des normes de la sécurité routière, etc.
Optimisez vos déplacements
Dans le souci de diminuer les coûts des imprudences lors d’un trajet, il existe plusieurs stratégies propices que vous pouvez appliquer. Que vous soyez un simple usager des routes ou un chauffeur, optez en première position, pour les moyens de locomotion qui offrent une bonne garantie d’assurance et de confort.
Au cours de vos voyages, il est recommandé d’emprunter les autoroutes au détriment des voies secondaires. Si vous n’êtes pas un conducteur professionnel et qu’il s’agit d’un simple parcours de votre lieu de résidence vers le travail, vous pouvez faire recours au covoiturage.
Planifiez vos itinéraires
Avant d’embarquer pour une tournée, il est important d’organiser préalablement l’itinéraire à suivre. Cela permet de repérer les circuits facilement praticables. Vous avez ainsi la possibilité de contourner les routes désastreuses ainsi que les voies en chantier pour motif de travaux publics. Vous gagnez un temps considérable en évitant les axes trop fréquentés et qui sont souvent jonchés d’embouteillages.
La planification du sentier à suivre amenuise surtout les péripéties liées à la météorologie. Elle vous prépare aux conditions des routes locales et aux limitations de vitesse dans certaines zones. Vous disposez ainsi de renseignements tangibles pour mieux anticiper sur les éventuelles déconvenues.
La mise à jour de la maintenance et le respect des conditions de bonne conduite
Avant qu’un conducteur ne monte à bord d’un véhicule, il est important de s’assurer que la visite technique est faite et que toutes les pièces sont proprement fonctionnelles. Cela permet de prendre la route avec une certaine garantie de sécurité. Cette technique de prévention aide à vite repérer les défaillances mécaniques et à faire des réparations le plus tôt que possible.
Aussi, pour assurer une conduite dans de meilleures conditions, les chauffeurs doivent savoir gérer leur temps. Le manque de sommeil et l’irritation sont des facteurs qui favorisent l’inattention et qui impactent négativement la qualité de la manœuvre. Il est très important pour les conducteurs d’avoir un temps de repos.
Au nombre des mesures de prévention, la sécurité routière interdit la consommation d’alcool ou la prise de certains médicaments avant de prendre le volant. Dans quelques pays comme la France, le maintien ou l’attribution du permis de conduire est interdit aux chauffeurs souffrant de certaines maladies.
Les formations préventives
Afin d’éviter une croissance des risques liés aux trajets, il existe des centres spécialisés qui organisent des séances de sensibilisation préventive pour améliorer la sécurité routière. En effet, c’est des ateliers de communication sur des thématiques qui sont en rapport avec les bonnes pratiques de prévention. Généralement, les formateurs sont des experts qui usent d’approches pédagogiques bien structurées pour dispenser des cours théoriques.
Il existe également des séances de formation axées sur la maitrise de la voiture en condition d’urgence. Elles ont pour objectif principal de préparer le conducteur à mieux réagir en situation critique. Ce stage pratique concerne les aptitudes règlementaires de maitrise de soi ; de conduite apaisée ; des techniques de freinage moteur, etc.
Au nombre des mesures de prévention, on peut également citer les audits de conduite. Certains chauffeurs changent leurs habitudes au fil du temps. La pièce maitresse qui atteste de la maitrise du chauffeur lors d’un recrutement est clairement le permis de conduire. Néanmoins, pour réduire la probabilité d’accrochages, il est judicieux de faire vérifier la qualité de pilotage.
Le fleet management pour réduire le coût d’une catastrophe routière
Le fleet management est un moyen adéquat pour limiter les désastres sur les routes et pour baisser les coûts afférents. C’est une solution propice pour mieux gérer tous les engins d’un parc, peu importe les mouvements. Les managers peuvent administrer une grande cargaison de véhicules et optimiser le temps de trajet grâce à certaines techniques de travail.
Nombreuses sont les firmes qui font recours aux méthodes de fleet management afin de mieux suivre la mobilité et l’état de leurs engins. Grâce aux connaissances du manager et à sa maitrise des outils usagers, les sociétés peuvent baisser les risques professionnels liés à la circulation routière.
La gestion de flotte ou fleet management offre la possibilité aux employeurs de tracer toutes les automobiles à leur charge. Cela résout plusieurs problèmes à la fois puisque la combine facilite la communication avec les pilotes et permet de surveiller leurs agissements. Le chef d’entreprise peut aisément joindre un conducteur qui ne se conforme pas aux règles de la sécurité routière.
Certains gadgets de gestion de flotte auto permettent de repérer les dysfonctionnements liés à la maintenance des voitures. Ces outils interviennent même dans la réparation de petites pannes techniques. Le but est de vite résoudre les problèmes mineurs que rencontre l’auto afin d’abaisser le taux d’insécurité routière et les coûts de remise à niveau.
Le fleet management prend en considération tous les secteurs qui sont en rapport avec les flottes et la gestion des risques dans le cadre professionnel. L’objectif primordial est de permettre à l’entreprise qui sollicite cette expertise de mener à bien ces diverses activités avec une bonne garantie de sécurité. Les automobilistes ont droit à une formation sur les tenants et aboutissants d’un accident de travail.
La gestion de flotte aide à créer à créer un rapport de confidentialité entre les employeurs et leurs collaborateurs. Certains outils de fleet management sont des programmes informatiques qui sont installés à bord des voitures. Ils permettent de suivre l’engin dans tous ses déplacements et d’être alerté en temps réels s’il y a un problème. Ces logiciels permettent aux responsables de parc d’être en communication avec leurs employés au cas où il y a des imprévus au cours d’un voyage.